crêpe

Crêpes

01 février 2012

Crêpes sans Suzette...

Noël, c’est fait, c’est du passé, j’avais commencé un article style conte de Noël, pour la présentation du dessert du moment, le gâteau entremet à plusieurs couches.
Ça commençait comme ça, quelques paroles échangées entre mère et fille à la sortie de l’école, juste pour échapper à la monotonie du quotidien :

– On dirait qu’en sortant de l’école une jolie carriole attelée nous attendrait.
– Ha, oui, bonne idée, et puis il neige ! (je sais toujours les mêmes clichés, mais c’est tellement bon, c’est comme un interrupteur qui déclencherait un rêve instantané ), et la carriole est sur des skis, c’est plus agréable. Evidemment , il fait nuit, sinon les illuminations on ne les verrait pas !
– Comme, il fait froid notre chauffeur de carriole nous sert un chocolat chaud, et nous donne des couvertures, la route va être longue…
Nous voilà sirotant, traversant Londres tranquillement, ballotées mais enchantées…
Mais voilà, le temps passe comme les bus, donc la suite au prochain Noël…En attendant, la recette de pâte à crêpe, qui fait des crêpes à trous que si je l’avais découverte plus tôt, j’aurais sans doute appelé mes enfants Loïc, Erwann, yannick ou Gwennaël et on habiterait à Lescouët-Gouarec. Extraite du livre « concentré de délices » de Philippe Conticini, et à forte concentration en oeuf, mais le résultat en vaut la chandeleur, si je puis me permettre. 
Petite parenthèse : mon conte de Noël est plus que jamais d’actualité, puisqu’il neige enfin… j’ai tenté l’igloo à playmobil……….structurellement on m’a dit que c’était plus proche d’une alcôve à sainte vierge…

Playmobil dans la neigePlaymobil dans la neige


  1. 11 juin 2012   Fred

    Très chouette ton igloo. C’est vrai que sa structure évoque furieusement la grotte de Lourdes.
    Il fallait oser !


  2. 8 juin 2012   ANNE

    bonjour, je viens de découvrir votre blog, et croyez bien que je me régale aussi bien par les recettes que par les écrits – un bonheur – et le nom de votre blog – génial, il fallait y penser – dommage que celui-ci se termine au mois de février – A vous lire très bientôt …. la pâte à tarte de belle maman, j’essaie ce week end… Moi cela me plaît des recettes où l’on ne se casse pas la « tête »… encore merci ANNE


  3. 5 juin 2012   Sandrine

    Où est parti ton couteau de masterchef?…Nouveau logo en prépa?
    Après le rose layette, des envies de bleu???
    Ta bio est périmée…Time to upgrade:-) A moins que tu comptes revenir un de ces jours à Laland.
    Ciao Bye Bye:-)


  4. 16 avril 2012   floencuisine

    je veux bien une crepe


  5. 20 février 2012   Clem's Cooking

    Ta photo donne très, très envie en tout cas…Moi qui n’ai pas fait de crêpes depuis longtemps, ça me tente beaucoup !
    Je repasserai noter la recette..
    bises
    Clémence


  6. 14 février 2012   mdemrs

    welcome back Cecile,
    je serai brève : c’est très très bon ça !
    (recette réalisée dans le froid polaire de Marseille et dévorée sans rien, nature dans un presqu’igloo d’appart, manquait que le chocolat chaud !)


  7. 10 février 2012   Béa from Buzet

    Qu’est-ce que j’y peux moi, si tu m’inspires!!!


  8. 10 février 2012   clamb

    Tu viens de remporter le prix du commentaire le plus long ! Bravo ! Quand je pense qu’il me faut des semaines pour pondre (c’est pour augmenter la teneur en oeufs de la recette) un malheureux articles de 20 lignes….je te propose un échange, t’écris les articles, je fais les com, ce serait plus équitable ….


  9. 10 février 2012   Béa from Buzet

    « Salut ma Poulette!

    Ah! Voilà un grand retour qui sent le biniou!
    Par curiosité, je suis allée faire quelques recherches sur le biniou, et voici sur quelle définition je tombe:
    « Le biniou est le terme générique en breton pour désigner la cornemuse, instrument à vent à anche double et à poche de réserve d’air. » … Certains y verront de la paranoïa, mais moi je vois bien qu’on se moque de moi sur wikipedia!  » à anche double et à poche de réserve d’air… » Non mais ils se sont regardés, ces encornets farcis sauce tartare! ( Ah tiens, en voici une insulte qui n’aurait pas déplu au Capitaine Haddock… Ben oui on ne dirait pas, mais je suis avec intérêt tes élucubrations culinaires, moi!)
    Récapitulons:
    – Premier grand bonheur à la lecture de ton article, être mise à mal par les torches sans pitié de la lucidité et commencer à admettre la nécessité d’entamer un régime avant (bien avant!!!) l’été, perspective qui elle entame sérieusement ma bonne humeur du moment… Dans cette optique, la recette de la pâte à crèpe m’apparait soudain comme une persiflante provocation… et non je ne suis pas parano!!!

    – Deuxième grand bonheur, le titre de ton article  » Crêpes sans Suzette », qui, mémoire collective oblige, me renvoie douloureusement à ce grand moment du répertoire de la chanson française:  » j’ai perdu la tête,
    depuis que j’ai vu Suzette,
    je perds la raison,
    chaque fois que je vois Suzon »,(…………………………………………….)
    – entre les parenthèses, se figurer le grand vide intérieur dans lequel j’erre sans repères pendant cette remémoration…) Et tu penses bien que ce deuxième point, si nous étions en froid, ne serait pas apte à nous rabibocher mon p’tit baba-rocher!

    – Troisième grand bonheur, et là c’est du sérieux, ta recette elle-même et ce qu’elle promet, des crèpes à trous! C’est sublime, tout pour me plaire, on dirait du Pierre Dac, maître incontesté de l’esprit au tourne-broche et à l’humour ravi-god-bless-you YOU!YOU! (envie de chanter moi…)qui revigore la sauce ravigote des jours sans fin qui se dorent la pilule au grille-quotidien et s’en paie une bonne tranche sur notre dos pendant que nous, ben nous, on rame on trime on s’escrime… Aahhhh! Alors moi je dis que pour lutter contre la morosité ambiante ( la France a perdu son triple A, faites votre signe de croix, ou votre point de croix pour les couturières, ou votre feu de croisement pour les mécanos… ouais enfin faites ce que vous voulez, ça ne mange pas de pain!) rien de tel que cette très inspirée recette de crêpes à trous, je t’en baise les pieds d’adoration bigote!!!
    QUESTION PRATIQUE ( les cartésiens diront qu’elle est idiote, question de point de vue!): faut-il préparer cette pâte à crêpes à trous dans une passoire?… Ah? Bien vu, non!???
    SUGGESTION IMBECILE MAIS NEANMOINS JUDICIEUSE: pour une version salée, et par respect du Grand-Esprit qui anime cette recette, utiliser de préférence de l’emmental ( à trous donc) plutôt que du gruyère ( qui n’a pas de trous, n’en déplaise aux bandes d’ignares qui s’abattent comme des nuées d’étourneaux sur les rayons fromages des grandes surfaces et dévalisent la zone emmental ( destruction massive de facing, sabotage! vandalisme fromageophage!) en piaillant « faut que j’achète du gruhèèère! i’m’faut du gruhhhère pour mon gratin de pomme-de-têêêrre! » ( vers à deux francs cinquante! oh mon dieu je n’y pensais plus! on n’a plus de francs!!! Les Ostrogoths nous les ont vaporisés!!!) ,… TOUS DES FONDUS!!! (Ah ça fait du bien de pousser un bon coup de gueule qui fera avancer le schmilblick! ( invention de Pierre Dac, rappellons-le!)

    MERCI donc pour cette recette toute en inventivité, toute en fantaisie avec ses airs de-ne-pas-y-toucher, toute en rondeur, en gourmandise et en chambre-à-air-sucré, qui porte en outre en peau de loutre et en elle une belle dualité gemellaire dûe aux influences horoscopiquelahouçafémallesques de la facétieuse Saturneparon, dualité qui lui permet de faire à la fois office de fines dentelles ( les trous! les trous!) sur les coiffes bretonnes et de rustine à biniou compte-tenu de sa forte teneur en oeuf!!! Et là je dis BRAVO, CHAPEAU BAS! LE CONCOURS LEPINE, POUR TOI C’EST DU TOUT CUIT!!!! ( pauvres poussins… Mais quoi, c’est pour les progrès de la recherche!)

    NB: le conte de Noël à Pâques, ça peut être sympa… Moi je l’attends! Mille bisous mon héroïne des cuisines, et en cadeau, parce que tout ce qui ne fait pas de mal fait potentiellement du bien, ceci, ( la source!):

    LE SCHMILBLICK, Pierre Dac:

     » C’est dans la nuit du 21 novembre au 18 juillet de la même année que les frères Fauderche ont jeté les bases de cet extraordinaire appareil dont la conception révolutionnaire risque de bouleverser toutes les lois communément admises tant dans le domaine de la physique nucléaire que dans celui de la gynécologie dans l’espace.

    Voici donc, d’après la communication qu’ils viennent d’adresser à l’Académie des inscriptions sur les murs, et des belles lettres recommandées, quelles en sont les principales caractéristiques .

    Le Schmilblick des frères Fauderche est, il convient de le souligner, rigoureusement intégral, c’est-à-dire qu’il peut à la fois servir de Schmilblick d’intérieur, grâce à la taille réduite de ses gorgomoches, et de Schmilblick de campagne grâce à sa mostoblase et à ses deux glotosifres qui lui permettent ainsi d’urnapouiller les istioplocks même par les plus basses températures. Ça c’est clair, jusque là !

    L’un des principaux éléments du Schmilblick est la papsouille à turole d’admission qui laisse passer un certain volume de laplaxmol, lequel, comme chacun le sait, n’est autre qu’un combiné de smitmuphre à l’état pur et de roustimalabémol sulsiphoré. Le laplaxmol, après avoir été soumis à un courant polyfoisé de l’ordre de 2 000 spickmocks exactement – moins, ce ne serait pas assez, plus ce serait trop -, se transforme alors en troufinium filtrant, non pas à l’état métalbornique, ce qui serait non seulement ridicule, mais encore totalement inopérant, mais bel et bien à l’état guilmanuré, d’où formation de gildoplate de raboninite, élément neuromoteur et fondamental du Schmilblick.

    La mise en marche du Schmilblick est, vous allez en juger, d’une déconcertante facilité puisqu’elle s’opère par simple rivaxion de la rabruche.

    Automatiquement, le flugdug – le flugdug métranoclapsoïdique, naturellement, autrement, ça n’aurait aucun sens, voyons – le flugdug métranoclapsoïdique, donc, entraîne, par le jeu de sa liquemouille et de ses trois spodules, le bournoufle du grand berdinière, qui faisant pression sur la rutole de sibergement libère la masse des zavaltarépodes, lesquels poussent le clampier dans la direction du viret d’alcalimon. C’est à ce stade, qu’intervient la phase la plus délicate du fonctionnement car, jusqu’à ces temps derniers, il y avait à cette période, risque permanent de calcifrage par suite du passage du flagdazmuhl dans le calcif du propentaire de mortification.

    Eh oui ! Eh oui ! C’était très dangereux .

    Or, il a suffi aux frères Fauderche de brancher un simple schpatmock du commerce sur le bidule d’échappement et deux pepsoïdaux clatinomalfoireux sur l’artimon préférentiel pour placer le Schmilblick en position idéale d’évernescence pornogyrohallucinoïdale d’où élimination radicale et même radicale socialiste, de tout risque d’accident – parallèlement le problème de saturation par accumulation des gaz splélémétiques ne se pose plus puisque, dans le schmilblick intégral, ils sont nécessairement et obligatoirement fulmiférés par le lavalnaplage automatique des onazbiplucks extra-chiadés. Enfin tout danger de gastralaminage est définitivement écarté par 1’utÏlisation rationnelle, dans la bélure staphomotrice, de la force extraphalzaroïdique, laquelle, comme nul ne l’ignore est proportionnelle au carré des ondes talardinconcentriques.

    Tel est, dans ses grandes lignes, dans ses lignes essentielles, le Schmilblick de Jules et Raphaël Fauderche, que les plus hautes compétences s’accordent à reconnaître, non seulement comme la plus étonnante découverte de tous les temps, mais, au sujet de laquelle, il est toutefois permis de se poser la question suivante : certes, le schmilblick est un merveilleux appareil, dont l’admirable degré de perfection ne saurait être révoqué en douce , mais en dépit de tout cela, en bref, au juste et en définitive, à quoi sert-il ? Pour pertinente qu’elle soit, cette question ne comporte pas de réponse. Car le grand, l’immense mérite, des deux illustres savants qui sont les frères Fauderche, réside principalement dans leur magnifique esprit de désintéressement, puisque faisant uniquement de la science pour la science, comme d’autres font de l’Art pour l’Art, ils n’ont jamais et à aucun moment, envisagé le côté bassement utilitaire de leur généreuse et gratuite invention .

    Ainsi donc, haut les coeurs et chapeaux bas, devant ces deux hommes aussi modestes qu’audacieux, et qui , partis de rien, pour arriver nulle part, n’ont pas hésité à consacrer les plus belles années de leur existence au seul bénéfice de la géniale réalisation qu’est le schmilblick. Ce schmilblick, dont on peut d’ores et déjà prédire que demain, ou les jours suivants, il sera universellement considéré par tous les hommes de bonnes volonté non seulement comme le sublime foyer du phare, d’une civilisation lumineusement rénovée, mais encore et enfin comme la seule panacée possible au sein d’un monde humainement et schmilblickement pacifié!


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