Houmous

J’ai une amie américano-libanaise trèèèèès mal polie, qui se reconnaîtra je l’espère, qui m’a fait comprendre un jour que le houmous, bah, valait mieux que je laisse tomber, parce que le miens était bof bof , certes un 18/20 sur une échelle de goût scandinave, mais définitivement un 0 pour des mezzes servis à Beyrouth!!! A moins, me dit-elle, de me résoudre à faire ce qu’elle me conseillait…Un peu/très têtue, de houmous plâtreux en houmous aillé, j’ai continué ma quête, en me disant qu’à défaut de déchirer, mes houmous avait le mérite d’être fait maison et que c’était toujours mieux qu’une version industrielle. Et comme je ne vois mon amie qu’au mieux une fois par an, je lui servirai du cassoulet la prochaine fois, histoire qu’elle ne me prenne pas la tête ! (Je blague, hein, parce que le cassoulet beuuuuurrrkkk)

Et puis, récemment sur la toile sur une énième recette de houmous (blog Cookie and Kate), réapparait le fameux secret de ma copine, qui consiste à travailler le tahini avant de l’incorporer aux pois chiches. Ni une ni deux la recette annonçant pas moins que le meilleur des houmous, je me lance et là bim, une espèce de révélation, le houmous doux, onctueux, crémeux, d’une belle couleur beige très clair, et d’une finesse de goût jusque là jamais atteinte. Bref, vous l’avez compris, la résurrection du houmous, un champion du monde est né !

Alors, c’est vrai que c’est un petit peu plus d’effort que d’habitude, mais au regard du résultat, ça vaut le coup. Dans sa recette, en plus du travail du tahini, Kate nous dévoile les 4 conditions au bon houmous

• des pois chiches en bocal plutôt qu’en boîte (je confirme)
• Une seconde cuisson des pois chiches (déjà cuits) pour les rendre vraiment plus mous, et « puréfiables »
• le choix d’un tahini de qualité
• le trempage de l’ail dans le citron pendant 10 minutes pour en neutraliser l’amertume
• travailler le tahini à l’eau très froide, pour le faire blanchir